Le contexte
L’ambition du futur Service Public de l’Insertion (SPI) est de renouveler l’approche de l’insertion professionnelle et sociale des personnes. Il doit faciliter l’accès à l’emploi des personnes qui en sont éloignées du fait de freins sociaux et professionnels dont les bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active (RSA). Le SPI vise également à garantir à tous et sur tout le territoire une égalité d’accès à un parcours d’insertion de qualité.
L‘amélioration du processus d’orientation des bénéficiaires du RSA vers un référent de parcours est, dans ce contexte, un des enjeux majeurs du futur SPI. Pour ce faire, trois objectifs sont poursuivis :
- Réaliser un diagnostic de situation socio-professionnel pour prendre en compte la situation globale des personnes.
- Réduire les délais d’orientation vers un référent de parcours et les délais de démarrage effectif de l’accompagnement.
- Garantir une harmonisation des critères d’orientation sur les territoires et la mobilisation des meilleurs acteurs en fonction du diagnostic de situation des personnes.
Lors de la session LAB, des bénéficiaires du RSA, des demandeurs d’emploi et des acteurs de l’emploi et de l’insertion ont été réunis pour définir les contours de ce premier temps du parcours afin de permettre aux bénéficiaires et aux professionnels de réaliser un diagnostic partagé permettant une mobilisation efficace vers l’emploi.
L'objectif de la session
Construire ensemble un socle minimum commun de critères et une méthode commune pour réaliser un diagnostic socio-professionnel partagé, garantissant un parcours personnalisé vers l’emploi.
Les commanditaires de la session
- Jean-Marie MARX & Cécile MARTIN – Haut-commissariat aux compétences et à l’inclusion par l’emploi (HCC)
- Myriam MESCLON – Délégation Générale à l’Emploi et à la Formation Professionnelle (DGEFP)
- Claire FABRE & François GAUTIER – Direction Générale de la Cohésion Sociale (DGCS)
- Céline MAUPIED & Arnaud ROZAN – Caisse Nationale d’Allocations Familiales (CNAF)
- Léopold GILLES, Samira CHAAR & Pascal MAILLET – Pôle emploi
Présence exceptionnelle le matin du deuxième jour de Christelle DUBOS, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Solidarités et de la Santé.
Nombre et typologie des participants
- 15 bénéficiaires du RSA
- 2 demandeurs d’emploi
- 8 conseillers départementaux
- 1 conseiller CAF (Caisse d’Allocations Familiales)
- 1 conseiller CNAF
- 4 membres d’associations
- 2 membres du PLIE (Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi)
- 10 agents de Pôle emploi
Les livrables attendus
- Les attentes des bénéficiaires et des professionnels à l’égard du diagnostic.
- Ce qu’il faut dire et savoir pour réaliser un diagnostic de qualité.
- Les moyens et conditions de réussite du diagnostic.
Les intervenants des kiosques
- Sophie ROCHE : Présentation du dispositif « Premières Heures » d’Emmaüs.
- Florence ROGER & Rémi LE DOSSEUR : Présentation de l’expérimentation dans l’Hérault d’un dispositif d’orientation et d’accès aux droits via des entretiens dits « giratoires » menés par des agents CAF.
- Carine CORNU DION : Présentation d’un dispositif d’évaluation des savoirs-être professionnels via des mises en situation par des conseillers « entreprise » de Pôle emploi.
- Camille MORINI & Laëtitia HENRY : Présentation des Centres d’Orientation RSA (CORSA) « Humain vs IA ou comment garantir un parcours sans couture ? ».
- Pascal FUCHS : Retour d’expérience sur le dispositif des Maisons Départementales de l’Insertion et de l’Emploi (MDIE – Conseil départemental 59).
- Déborah DOBAIRE : Présentation de « PIX », service public en ligne d’évaluation, de développement et de certification des compétences numériques.
Les lignes directrices
Il ressort de la session un réel besoin de soigner l’accueil du bénéficiaire et de travailler sur la posture du professionnel. Il s’agit notamment d’être à l’écoute des attentes du bénéficiaire, de bien introduire la phase de diagnostic (pourquoi, pour quoi faire, comment, droits et devoirs…) et d’en consolider sa conclusion (les points de suite, les actions à mener, synthèse du diagnostic…).
Le bénéficiaire doit (pouvoir) être acteur de son diagnostic. Une logique de co-construction du diagnostic a été plusieurs fois évoquée.
Les participants (bénéficiaires et professionnels) insistent sur l’importance d’un diagnostic permettant de partager leurs besoins et attentes afin d’engager une dynamique positive débouchant sur une information (voire un rdv) avec le professionnel qui sera leur référent de parcours.
Les pistes concrètes
Les attentes d’un diagnostic :
Le 1er temps de travail a consisté à proposer aux participants d’identifier les attentes des bénéficiaires et des professionnels sur ce que doit être le diagnostic du futur SPI.
Ce qu’il faut dire et savoir pour réaliser un diagnostic de qualité :
Le diagnostic doit se faire en intégrant des questions et points d’ordre social et professionnel. Il s’agira d’appréhender :
- La situation familiale et administrative du bénéficiaire et les difficultés qu’il peut rencontrer (mobilité, logement, rapport au digital, finances…).
- Le parcours professionnel du bénéficiaire et les compétences développées.
- Les attentes et besoins du bénéficiaire.
Les moyens et conditions de réussite du diagnostic :
Les participants ont identifié des propositions à partir des thématiques suivantes :
- « Comment et où organiser les échanges ? »
- « Quelle durée pour ce diagnostic ? »
- « Avec quel(s) type(s) d’interlocuteur(s) ? »
- « Avec quoi je sors du diagnostic ? »
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Retours des participants
« Session ultra productive avec plein d’échanges. Les idées de divers horizons étaient top ! Une ambiance au top. »
« Expérience enrichissante. De belles rencontres ! »
« Une équipe en or !! Génial moment collectif. »
Dessins / Facilitation graphique : Jean-Baptiste BONVALOT – Wild is the Game
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02\07